« Comme un père a compassion de ses fils, l’Eternel a compassion de ceux qui le craignent. Car Il sait de quoi nous sommes formés, Il se souvient que nous sommes poussière »  

Psaume 103 :13

Quel puissant message contenu dans cette promesse ! 

Plus nous le vivrons dans notre quotidien, plus nous serons solides, paisibles et créatifs.

Je ne sais quelle culture, quelle philosophie, quelle doctrine religieuse nous a détournés de cette extraordinaire réalité affirmée pourtant si fortement dans l’Ecriture :  

« Je serai pour vous un père, et vous serez pour moi des fils et des filles, dit le Seigneur Tout Puissant »   2 Corinthiens 6 :18.

Car si ce contrat d’alliance mentionné dans ce même texte (6 :16) était bien vécu, combien d’épreuves, d’attaques, d’oppositions, de conditions mauvaises de vie, perdraient toutes significations.

Que nous manque-t-il vraiment pour atteindre, dans sa réalité, cette bénédiction et cette position enviable de fils et de filles du Tout-Puissant ?

La foi et la proclamation de cette promesse.  

Plus que jamais serrer cette parole dans notre cœur, selon le Psaume 119 :11

-          L’onction qui s’y rapporte.

-          L’intimité permanente qui la renouvelle de jour en jour.

Existe-t-il d’autres dieux ayant fait de tels contrats avec les hommes ? 

Aucun.

« Car la promesse est pour vous, pour vos enfants, et pour tous ceux qui sont au loin, en aussi grand nombre que le Seigneur les appellera »  

Actes 2 :38

Dieu est un Dieu de promesses, un Dieu d’accomplissement de ses promesses !

Vous avez certainement reçu, au moins une fois dans votre vie, une promesse !

L’avez-vous vu s’accomplir ?

Certains diront : Non. Pas encore.

D’autres : Oui. Mais j’en attends encore d’inaccomplies.

Dans ces deux alternatives, ne vous découragez pas, ELLES ARRIVENT !

Les promesses que Dieu nous a faites par son Esprit et à cause de Son Fils bien-aimé, Jésus-Christ, sont de belles promesses. 

Mais elles s’accomplissent dans la foi au surnaturel. 

Si nous doutons, il est certain que nous les écartons des plans que Dieu a formés pour nous. 

Si je doute, les promesses restent des promesses inaccomplies. 

Par contre, si je les confesse et si je les proclame, alors je les vois se dessiner à l’horizon. 

Nous devons les rechercher dans la présence du Seigneur : pour nos familles, notre travail, notre ministère, nos besoins matériels et physiques.

C’est vrai que le chemin n’est pas identique pour tous. 

Certains ont besoin de repasser dans leur cœur des évènements de leur vie, quelque chose à rectifier, un pardon difficile à accorder, de la patience à avoir dans des situations familiales compliquées, se renforcer dans la persévérance, la sanctification. 

Le renouvellement du Saint-Esprit et le retour à la Parole de Dieu.

Je vous invite à passer du temps avec Lui, dans le calme et le repos pour vous fortifier dans l’accomplissement de Ses promesses. 

Proclamez-les.

 

Suite…

2-      Il faut agir en fonction de la nature de ses adversaires.

En ce qui nous concerne nous pouvons percevoir les actions de notre Ennemi dans le monde invisible.

Nous sommes aussi attaqués et combattus par les esprits mauvais. 

Ne l’acceptons pas ! 

Revendiquons bien haut l’héritage que le Seigneur nous a promis.  

Nous sommes ce que nous disons être.  

Nous serons un pauvre type si nous le confessons. 

Mais il nous faut dire avec l’apôtre Pierre : « Nous sommes une race élue, un sacerdoce royal » 

1 Pierre 2 :9. 

Paul ajoute que nous sommes « Cohéritiers de Christ, participants de la même promesse »  

Romains 8 :17. 

Et Jésus ne nous a-t-il pas donné le pouvoir ? 

Les épreuves que nous avons traversées n’ont pas changé sa Parole, même si nous avons trébuché en cours de route.

Reprenons-nous, et soyons comme David : sachons nous situer dans le plan que Dieu a prévu pour nous.

« Celui qui se relâche dans son travail est frère de celui qui détruit » Proverbes 18 :9 ; 24 :10. 

Nous pouvons, par refus de combattre, donner à l’Adversaire le bâton ou l’épée pour nous abattre. Nous aurons, toute notre vie, à combattre. 

Notre privilège est de croire et de confesser que ce combat, Dieu peut et veut le livrer pour nous.

Dieu aimait David et Il le voyait comme un homme selon son coeur. 

Un exemple donc à suivre aussi !

Bon courage !  

Les yeux fixés sur Jésus, le Chef et le Consommateur de notre foi.

Suite…

La façon d’agir de David nous enseigne plusieurs choses :

1-      Qu’il ne faut pas rester indolent, les bras croisés devant les assauts du Malin. 

      Le fait de réagir avec autorité, de demander à Dieu de faire sa justice, nous démarque de l’attitude de victime que l’Adversaire voudrait nous voir prendre. 

     David ne voulait pas se laisser faire, et il avait raison.  Mais il savait qu’il ne pouvait pas, par lui-même, faire face. 

      Il y a de l’énergie dans sa prière et, en même temps, un refus d’être la proie de ses adversaires. 

      Il est vainqueur sans avoir combattu autrement que par la prière. 

      Il se dégage des pièges de la victime qui subit. Il n’accepte pas la défaite. 

      C’est un vainqueur dans son esprit

-          Saisis le petit et le grand bouclier…Verset 2. Dieu n’en avait certes pas besoin pour Lui-même. Mais David avait ici recours à la protection du Seigneur. Un bouclier est fait pour cela.

-          Brandis la lance et le javelot contre mes persécuteurs ! Verset 3. David place Dieu dans les conditions d’un soldat. Ce qu’il ne pouvait pas faire lui-même, David demande à Dieu de le faire. Il imagine Dieu au combat

-          Toute la suite est une série de scènes imagées sorties tout droit de la pensée de David : « Qu’ils soient honteux et confus ceux qui en veulent à ma vie ! Qu’ils reculent et rougissent ceux qui méditent mon malheur. Qu’ils soient come la balle emportée par le vent…etc…

« Eternel, Attaque ceux qui m’attaquent,

Combats ceux qui me combattent. »  

Psaume 35 :1

David, bien que vainqueur du géant Goliath, n’avait pas fait le vide autour de lui. 

Il ne s’était pas imposé définitivement comme guerrier invincible et redoutable. 

Il avait des adversaires, des ennemis. 

Certes, ceux-ci ne l’auraient pas affronté seuls, mais en groupe ils le calomniaient et complotaient contre lui. David en avait des échos, il en ressentait l’ambiance. 

Une atmosphère lourde, chargée de menaces. Les sous-entendus aussi troublaient sa quiétude.

La paix est vraiment une bénédiction de Dieu :  

« Je vous donne ma paix, je ne vous la donne pas comme le monde la donne » a dit Jésus.

Il est certain qu’après avoir prié de cette manière : Eternel, attaque ceux qui m’attaquent, combats ceux qui me combattent… David pouvait ressentir une paix nouvelle. 

Ayant pris en compte le problème, il l’avait déposé aux pieds du Seigneur ; et sa foi ainsi exercée, il pouvait redresser la tête, sachant que Dieu ferait ce qu’il ne pouvait, lui, David, faire !

« Déchargez-vous sur Lui de tous vos soucis car Lui-même prend soin de vous » 1 Pierre 5 :7